Les Canadiens ont un sentiment d’appartenance au groupe, bien que la population comprenne un grand nombre d’étrangers ayant des cultures et des modes de vie diversifiés. Ce sentiment préserve les valeurs communes qui les définissent comme Canadiens. Voici quelques traditions et coutumes canadiennes à connaître.

L'épluchette de blé d'Inde : un rituel annuel

A l’époque, l’épluchette de blé d’Inde (épis de maïs) était une corvée réalisée à la fin de la saison des récoltes pour garantir de ne pas gaspiller de maïs. Le travail consistait à éplucher et à préparer le maïs pour le conserver durant l’année à venir. Aujourd’hui, ces traditions et coutumes canadiennes sont devenues une occasion de se réunir en familles ou entre amis, autour d’une table pour profiter du beau temps. La tâche consiste à arracher les feuilles vertes et à retirer délicatement leur barbe. Une grande casserole d’eau bouillante accueille ensuite les maïs dénudés pour une cuisson de 7 à 10 minutes. Pendant ce temps, les conversations et les sourires vont bon train. Les enfants boivent leurs jus de fruits de saison et les adultes trinquent à la bière.

Les pratiques coutumières entourant le mariage

Aujourd’hui, la culture canadienne est le résultat d’un mélange d’Allemands, d’Anglais et surtout de Français. Ainsi, tout ce qui concerne les traditions et coutumes canadiennes dans le domaine du mariage sont très similaires à celles Européens. Cependant, il existe des aspects différents. Dans le passé, les demandes en mariage exigeaient de respecter davantage de règles qu’aujourd’hui. La petite demande contribue au fait que l'homme demande la main de la jeune fille auprès de la mère de celle-ci. La grande demande, quant à elle, sert à ce que le futur mari demande la main de sa future conjointe auprès de son père.  Aujourd’hui encore, de nombreuses jeunes filles canadiennes exigent ce rituel.

Le poisson d'avril : une tradition inépuisable de blague

La tradition du poisson d’avril a commencé en 1564, année où le roi de France, Charles IX, décréta que la célébration du nouvel an devait passer au 1 er Avril. Certains ont commencé à offrir des cadeaux inutiles à ceux qui étaient insatisfaits de ce changement pour les ridiculiser. Ce sont ces blagues qu’on dénomma « poissons d’avril » parce que le mois d’avril marquait également l’ouverture de la pêche au Canada.  Au Québec, l’ancienne coutume française prit des proportions inégalées. Parfois, les gens passaient des jours à préparer des farces et des blagues pour piéger amis et famille.